Introduction:
Aujourd'hui, le cinéma tunisien compte environ 600 films. Ils traitent tous les sujets de la société tunisienne, certains de ces films ont connu un succès international. Le cinéma existe en Tunisie depuis son apparition à l’échelle mondiale, car dès 1896, les frères Lumière tournent des vues animées dans les rues de Tunis.
En 1966, le premier long métrage tunisien en noir et blanc est réalisé et produit par Omar Khlifi : "Al-Fajr" ("L’Aube"). La moyenne annuelle de la production cinématographique tunisienne est de trois longs métrages et six courts métrages par an qui reste loin de son objectif initial de produire cinq longs métrages et dix courts par an.
Trois périodes vont jalonner l’histoire du film tunisien : "les films de l’indépendance" - les films qui célèbrent la résistance et veulent participer à la quête d’une nouvelle identité nationale, "les films en quête de réalité" - ils posent leur regard sur la société née de l’indépendance, osent une vision critique de réalités comme l’émigration ou les conduites du pouvoiret et "les films qui évoquent la mémoire nationale".
Parmi les productions les plus connues figurent: "Un été à La Goulette" (1996) de Férid Boughedir, "Halfaouine, l'enfant des terrasses" (1990) du même réalisateur, qui a sans doute été le plus grand succès du cinéma tunisien, "L'Homme de cendres" (1986), "Bezness" (1991), "Les Ambassadeurs" (1975), "Les Silences du palais" (1994) de Moufida Tlatli qui a quant à lui été primé par plusieurs jurys internationaux.
En 2007, le paysage cinématographique tunisien voit la sortie de plusieurs films recevant un certain succès auprès du public tel que "Making off" de Bouzid ou "VHS Kahloucha" de Nejib Belkadhi.Mais le cinéma tunisien connait aujourd’hui de grandes difficultés. Il semble avoir perdu le contact avec son public, et la situation des salles y est sans doute pour beaucoup. Il y avait en Tunisie quatre-vingt-dix salles en 1985, il n’y en a plus que quarante aujourd’hui. Ce cinéma doit retrouver les voies d’une création propre et originale.
Maciek et fatma
3 commentaires:
Très belle introduction à laquelle j'aimerais apporter une rectification: le premier long métrage tunisien ne date pas de 1966, mais bien de 1922 et c'est le film Zohra d'Albert Samama Chikli.
Le cinéma tunisien compte 600 films (six cents). D'où avez-vous ce chiffre? Aimerai bien avoir cette source sur mon mail maiskhe@gmail.com
Etrange!
Une présentation intéressante mais qui n'a pas été suivi d'un travail de recherche et d'approfondissement. Dommage! Des commentaires qui n'ont pas eu de réponses...pas de sources...Décevant!
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