En 1850, malgré son titre de "province Ottomane", la Tunisie est soumise aux européens d'un point de vue militaire et économique. En effet, le bey Ahmed voulait renforcer cette province Ottomane qu'il dirigeait par des réformes politique et militaire afin d'éviter l'invasion des français sur ce territoire à l'instar de l'Algérie, envahie en 1830. Mais ces réformes ont produit l'effet inverse: non seulement la nouvelle armée se retrouve sous tutelle de l'armée française mais aussi la Tunisie connaît de graves difficultés économiques qui sont la conséquence des sécheresses à répétitions et du détournement de fond par Mustapha khaznadar, premier ministre du Bey, qui fuira avec la trésorerie du pays. Placée sous tutelle internationale en 1869 par la banque européenne qui la juge incapableà rembourser ses dettes, la Tunisie sera disputée par plusieurs pays,notamment par l'Italie et la France. Mais sous prétexte que les Kroumirs franchissent la frontière de l'Algérie qui était un territoire français, les troupes françaises envahissent le territoire tunisien en avril 1881 et c'est officiellement le 12 mai 1881 que Saddok Bey signe le traité du Bardo qui place alors la Tunisie sous tutelle française.
Le traité prive l'État tunisien du droit de légation actif en chargeant « les agents diplomatiques et consulaires de la France en pays étrangers [...] de la protection des intérêts tunisiens et des nationaux de la régence ».
Cetraité qui ne mentionne pas encore le nom de "protectorat", présente un intérêt financier à la Tunisie ainsi qu'un appui moral et politique assuré par la France, en partie de sa présence militaire temporaire et la présence d'un résident général qui s'occuperait de la politique extérieure. Or, aussitôt tout cela devient une simple théorie et le pouvoir accordé au résident général ne cesse de s'étendre jusqu'à laisser au bey seulement un rôle honorifique.
Les tunisiens réagissent alors face à l'occupant français, la montée des résistants est mené par Ali BenKhalifa mais ils sont vite apaisés: l'administration au niveau de la ville et la direction des gouvernerats sont cédées aux tunisiens.
Quel sont alors les impacts sociaux et culturels du protectorat de 1881 jusqu'à l'indépendance? Dans un premier temps nous verrons les mutations subies par la ville de Tunis ; puis nous étudierons l'aspect social et les transformations générées par le protectorat sur la population.
Le traité prive l'État tunisien du droit de légation actif en chargeant « les agents diplomatiques et consulaires de la France en pays étrangers [...] de la protection des intérêts tunisiens et des nationaux de la régence ».
Cetraité qui ne mentionne pas encore le nom de "protectorat", présente un intérêt financier à la Tunisie ainsi qu'un appui moral et politique assuré par la France, en partie de sa présence militaire temporaire et la présence d'un résident général qui s'occuperait de la politique extérieure. Or, aussitôt tout cela devient une simple théorie et le pouvoir accordé au résident général ne cesse de s'étendre jusqu'à laisser au bey seulement un rôle honorifique.
Les tunisiens réagissent alors face à l'occupant français, la montée des résistants est mené par Ali BenKhalifa mais ils sont vite apaisés: l'administration au niveau de la ville et la direction des gouvernerats sont cédées aux tunisiens.
Quel sont alors les impacts sociaux et culturels du protectorat de 1881 jusqu'à l'indépendance? Dans un premier temps nous verrons les mutations subies par la ville de Tunis ; puis nous étudierons l'aspect social et les transformations générées par le protectorat sur la population.
Imju et laiyal
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