Photo S. Gailmain, place du 1er ministère dans la Madina de Tunis. janvier 2011
La répression et la censure
Ont assez sévi dans mon pays devenu dictature !
Vingt-trois ans durant, un traître à sa nation,
Soutenu par ses chers tartempions,
A volé sans vergogne les biens
Du somnolent peuple tunisien !
Tous nous sommes tus face à ce tyran,
Qui, entouré de sa fidèle belle-famille,
Véritable mafia saignant à blanc ma patrie,
A dépouillé, fustigé parfois tué,
Mes compatriotes dignes et fiers !
Soumission absolue à ce traître fut offerte
Par un peuple qui le voyait comme un sauveur
Après un coup d’état contre un régime qui perdait la tête !
Une peur paralysante se répandit
Et le droit à la parole peu à peu se perdit…
Mais le suicide d’un jeune chômeur,
Réveilla finalement mes concitoyens de leur torpeur !
Les manifestants tels un torrent,
Emplirent toutes les villes de leurs slogans
Et cet abject régime policier,
Fut finalement renversé
Par un peuple avide de liberté !
La fierté remplaça l’opprobre
Et la grandeur de mon pays
A un monde abasourdi
Fut finalement révélée !
Au lendemain de cette révolution,
Les sbires du président déchu,
Tentèrent de semer le doute et la terreur
Dans les cœurs.
Mais loin de susciter la réaction escomptée,
La politique de la terre brûlée
Donna lieu à un élan de solidarité
Que nul n’avait jamais rêvé !
Le patriotisme valeur qui se perdait
Dans une contrée où la corruption sévissait
Est aujourd’hui ravivé ;
Et j’écris ces quelques lignes pour clamer
Ce que cette révolution m’a donné :
Une fierté et un bonheur infinis
Car je viens de la Tunisie !
Ont assez sévi dans mon pays devenu dictature !
Vingt-trois ans durant, un traître à sa nation,
Soutenu par ses chers tartempions,
A volé sans vergogne les biens
Du somnolent peuple tunisien !
Tous nous sommes tus face à ce tyran,
Qui, entouré de sa fidèle belle-famille,
Véritable mafia saignant à blanc ma patrie,
A dépouillé, fustigé parfois tué,
Mes compatriotes dignes et fiers !
Soumission absolue à ce traître fut offerte
Par un peuple qui le voyait comme un sauveur
Après un coup d’état contre un régime qui perdait la tête !
Une peur paralysante se répandit
Et le droit à la parole peu à peu se perdit…
Mais le suicide d’un jeune chômeur,
Réveilla finalement mes concitoyens de leur torpeur !
Les manifestants tels un torrent,
Emplirent toutes les villes de leurs slogans
Et cet abject régime policier,
Fut finalement renversé
Par un peuple avide de liberté !
La fierté remplaça l’opprobre
Et la grandeur de mon pays
A un monde abasourdi
Fut finalement révélée !
Au lendemain de cette révolution,
Les sbires du président déchu,
Tentèrent de semer le doute et la terreur
Dans les cœurs.
Mais loin de susciter la réaction escomptée,
La politique de la terre brûlée
Donna lieu à un élan de solidarité
Que nul n’avait jamais rêvé !
Le patriotisme valeur qui se perdait
Dans une contrée où la corruption sévissait
Est aujourd’hui ravivé ;
Et j’écris ces quelques lignes pour clamer
Ce que cette révolution m’a donné :
Une fierté et un bonheur infinis
Car je viens de la Tunisie !
Nour K.
2 commentaires:
Très joli :)
Très beau !
Je vois ici que les Tunisiens ne se reconnaissent pas toujours dans cette expression "Révolution de Jasmin" qui rappelerait la prise de pouvoir par Ben Ali. Qu'en est-il réellement ?
E.A.
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