vendredi 28 décembre 2012
"J'ai quitté mon soleil. J'ai quitté ma mer bleue. Leurs souvenirs se réveillent. Bien après mon adieu "
jeudi 27 décembre 2012
Paris en guerre d'Algérie : une exposition à ne pas rater !
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mardi 11 décembre 2012
"Lorsque ma part algérienne s'exprime dans le micro de la vie"
mercredi 5 décembre 2012
« ITINÉRAIRES CROISÉS Vosges Algérie / Algérie Vosges – 1830 → 1970 »
Saluons le travail des commissaires de l'exposition (Nicole Roux, Anne Fouray, Alexandre Laumond et Nicolas Schaub.
Voyez le dossier de presse. Un catalogue très intéressant est édité, il reprend les documents et textes de l'exposition ainsi que d'autres qui n'ont pu être présentés (au prix de 15 euros). Le site des Archives. L'exposition est gratuite et se déroule jusqu'au 23 février 2013.
mercredi 26 septembre 2012
Ernest Pignon-Ernest et la Guerre d'Algérie
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Œuvre de Pignon-Ernest sur les marches du métro Charonne, 1971 |
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Le parcours Maurice Audin réalisé à Alger en 2003 |
Pour prolonger ce travail, évoquons rapidement une oeuvre plus récente effectuée par Ernest Pignon-Ernest à Alger en 2003. Il s'agit d'un hommage au mathématicien et militant anticolonialiste Maurice Audin, enlevé, torturé et tué par l'armée française en 1957. Des portraits en pied de Maurice Audin ont été réalisés sur les lieux où il a vécu et où il a souffert. Le corps de Maurice Audin n'a jamais été retrouvé. Avec l'aide de sa veuve Josette Audin, Pignon-Ernest a voulu symboliser "les dérives, les monstruosités de la guerre coloniale et le courage, la dignité, les sacrifices de ceux qui se sont élevés contre cette guerre déshonorante pour notre pays." (extrait d'un entretien au quotidien L'Humanité à lire en intégralité ici).
Dans ce travail comme dans les précédents, Ernest Pignon-Ernest se place donc résolument du côté de la mémoire des militants anticolonialistes, en particulier des communistes.
Le site d'Ernest Pignon-Ernest
vendredi 1 juin 2012
Quand la Tunisie observe les constitutions européennes: l'exemple de la Hongrie.
Lire les travaux....
lundi 28 mai 2012
La Tunisie: état des lieux à travers la presse locale et internationale
Vous trouverez ci joint les travaux des 5 groupes.
Lire les travaux ....
jeudi 24 mai 2012
La France à l'heure des élections présidentielles, regard du Maghreb...
jeudi 29 mars 2012
Présentation collective de la 1ére S1 groupe 1
Pour cela Comme vous le savez déjà nous avons essayée d’écrire une constitution, on rêvait de grande liberté de valeurs, nous devions être les héros qui ferait mieux et dépasserait tous ces soi disant hommes politiques que nous entendons à la radio à la télé dans des débats disons plus qu’animés. Mais comme nous vous l’avions promis la vérité est de mise et notre constitution a été sur certains points une porte ouverte a la dictature pour tout vous dire je crois même me rappeler voir notre professeur les yeux exorbités devant certaines de nos propositions et quant à nos débats et conversations, ils n’avaient rien à envier à ceux de nos chers politiciens. Cette constitution loin d’être parfaite a été tout de même la chance pour nous d’essayer d’accorder le plus de libertés à un pays qui longtemps en a été privée et reflète les différences entre les élèves de notre groupe (c’est ce qui fait notre charme).
lire notre constitution....
mercredi 21 mars 2012
présentation des 1ére S2 groupe 1
Maintenant, nos chères camarades et nous mêmes allons vous présenter trois sujets d'actualités :
Le premier travail sera présenté par : Omar, Walid, Aziz, Maya, Malek et Anis.Le second par : Slim, Ines, Sonia, Meriem, Manon et Amel.
mardi 13 mars 2012
1ére S1 groupe 1
Si entendre la phrase « nous allons réécrire la constitution tunisienne » semblait annoncer un travail titanesque, j’étais encore loin du compte. Et pour tout vous dire, ce travail aura eu pour premier mérite l’apprentissage de l’humilité, je pense, pour une majorité d’entre nous…quoique.
1 ere S 1 groupe 1
La classe de 1ére L
dimanche 11 mars 2012
"L'abus de pouvoir" dans l'Algérie coloniale : entretien avec Didier Guignard

1. Qu’est-ce qui change dans la situation administrative et politique de l’Algérie entre les années 1860 et les années 1880 ?
La chute du Second Empire et l’avènement de la IIIe République (1870) accélèrent le remplacement de l’administration militaire (« bureaux arabes » de cercle et de province) par une administration civile censée reproduire l’organisation métropolitaine (communes, départements). En réalité, les conseils élus (municipalités dans les « communes de plein

2. Qui possède la terre en Algérie à cette époque ?
C’est l’autre grand bouleversement des années 1860-1880 et je dirais le principal. Faute d’industrie, la terre est en Algérie la richesse essentielle. Le pays est assez densément peuplé au regard de l’espace utile, en milieu aride ou semi aride. Il faut penser aux parcelles cultivées mais aussi à l’importance des forêts et des autres zones de parcours pour les troupeaux. Or, dès le Second Empire, une vaste entreprise de classement de la terre est commencée selon les conceptions françaises qui distinguent : le domaine de l’Etat, la propriété privée et la propriété collective des « douars » (unité administrative désormais et non plus seulement un groupement de tentes ou de gourbis). C’est une révolution dans la manière d’accéder

[Ci-contre : Affiche réalisée par la propagande coloniale au moment du centenaire de la conquête en 1930]
3. Pourquoi parlez-vous « d’abus de pouvoir » ?
Je me cantonne aux abus commis par les représentants de l’Etat colonial (élus et fonctionnaires français, auxiliaires algériens) et donne à cette expression une double signification : les actes eux-mêmes (faits de violence sur les personnes ou de corruption) et l’idée qu’on s’en faisait à l’époque (cette idée a évolué dans le temps et selon les groupes de personnes bien évidemment). Or le système administratif mis en place en Algérie au début de la IIIe République (droit foncier, régime de l’indigénat, décentralisation et régime électoral au profit de la seule minorité française) facilitait considérablement les actes abusifs. Le pouvoir local était devenu très lucratif et, du fait de l’étroitesse du corps électoral, il était gangrené par le clientélisme et la fraude électorale (en raison du petit nombre d’électeurs à satisfaire pour obtenir une majorité). Ces pratiques existaient aussi en métropole à la même époque mais sans commune mesure avec la situation dans la colonie. Les violences entourant les élections se

4. Pourquoi ces abus n’ont-ils pas été remis en cause ? Ont-ils été dénoncés en Algérie ou en Métropole ?
Quand, dans les années 1870-1880, la plupart des institutions facilitant les abus furent mises en place, le Parlement et la presse parisienne montraient peu d’intérêt à l’Algérie. La difficile mise en place du régime républicain absorbait toutes les énergies en métropole. Les représentants des Français d’Algérie (6 députés et 3 sénateurs) étaient les seuls à relayer les doléances locales et ils prenaient soin de s’inscrire dans les majorités républicaines pour mieux défendre leurs projets de loi. Dans le même temps, la colonie était soumise au régime des décrets qui permettait de faire passer un grand nombre de textes organisant la domination des colonisés sans que le Parlement eût son mot à dire : ainsi pour le régime de l’indigénat (1881), la sous représentation des Algériens musulmans dans les conseils municipaux (1884) ou les nouvelles charges fiscales qui les frappaient (1886). Le tournant eut lieu en février 1891 à l’occasion d’un grand débat au Sénat. Les critiques fusèrent contre l’administration en Algérie, sans doute inspirées par Jules Ferry qui faisait alors sa rentrée politique, six ans après sa chute comme chef de gouvernement sur la question des crédits militaires au Tonkin. La tonalité était que la colonisation telle qu’elle était pratiquée en Algérie ne permettait pas une « œuvre civilisatrice ». Les orateurs dénoncèrent ainsi les violences des agents de l’Etat, la spoliation foncière, la lourdeur des « impôts arabes », l’importance des dépenses publiques ne profitant qu’à une minorité, etc. L’objectif était de malmener le gouvernement en place pour satisfaire des ambitions politiques. Mais des oppositions beaucoup plus redoutables à droite (conservateurs, nationalistes, antisémites) comme à gauche (socialistes) saisirent la balle au bond pour fragiliser le régime républicain dans les années 1890. Les « scandales algériens » devinrent ainsi un thème à la mode, dans le sillage du scandale du Panama (1892) et avant l’affaire Dreyfus (1898). Le grand déballage occupait désormais la une de la presse nationale, alimenté par les plaintes de victimes ou d’opposants locaux, les enquêtes administratives ou judiciaires diligentées sur place et les sanctions d’élus prononcées dans la foulée (suspensions, révocations, peines judiciaires). La chambre des députés prit rapidement le relais du Sénat pour donner encore plus d’écho à ces affaires d’abus de pouvoir. Les antisémites parisiens furent les plus habiles à exploiter ce filon algérien, entretenant une correspondance avec l’opposition française locale, en vue de remporter les élections municipales, départementales et législatives. C’est dans ce climat que furent déclenchés les troubles antisémites dans les principales villes d’Algérie (1896-1900).
Il s’agissait de forcer l’électorat juif à s’abstenir pour remporter plus facilement les scrutins et la manœuvre réussit pleinement ! C’est pourquoi le gouvernement à Paris organisa la riposte à partir de 1898 en essayant de tarir l’information sur les abus coloniaux. Pour cela, il acheta le silence des politiciens locaux en leur concédant l’autonomie financière. Les Algériens spoliés ou violentés furent dissuadés de porter plainte (comme ils commençaient à le faire dans les années 1890) par l’instauration de nouvelles institutions dissuasives, tels les tribunaux répressifs (1902). La plupart des dossiers intéressant la colonie furent progressivement retirés de l’attention du Parlement et les journalistes furent conviés à un voyage du président de la République en Algérie et en Tunisie (1903) mais seulement pour célébrer « l’œuvre accomplie ». On parla beaucoup moins d’abus coloniaux dans les années 1900 comme s’ils avaient disparu...

5. Finalement, quel est le lien entre les "scandales algériens" et la question de l'antisémitisme ?
Rappelez-vous qu'en lançant "La Libre Parole" en 1892 (6 ans après le succès phénoménal de "La France juive"), Edouard Drumont se fait fort de dénicher chaque jour un scandale pour entretenir l'indignation de ses lecteurs contre la "République corrompue" et "cosmopolite" (dans le sillage du boulangisme). L'affaire de Panama sort dans ses colonnes en 1892, les "scandales algériens" serviront la même cause à partir de 1895. J'ai démontré dans mon livre comment se mettent en place les correspondances de "La Libre Parole" avec divers opposants français en Algérie intéressés par la conquête du pouvoir local et comment le déclenchement des troubles antisémites en Oranie puis dans l'Algérois est planifié depuis Paris en vue de la candidature de Drumont à la députation d'Alger (il est élu triomphalement en 1898 ; les 3 villes principales, 4 députés sur 6 et la majorité des sièges aux conseils généraux en Algérie tombent dans les mains des "antijuifs" entre 1896 et 1898).
Pour prolonger :
lundi 5 mars 2012
I. Les objectifs d'avant l'événement.
Guy mollet s’inquiète des deux « sortes » de résidents en Algérie, tout d’abord il évoque les européens qui sont là bas, notant leur danger permanent et leurs renouvelant son soutient. Ensuite il évoque les musulmans d’Algérie et les appelants même « frères » mettant au premier plan ses intentions fraternelles à leurs égards. Par la suite, il rappelle le combat à l’origine de leur relation d’amitié : la deuxième guerre mondiale. Immédiatement, il annonce les différents objectifs concernant le maintient de cette relation et le premier, le plus important, n’est autre qu’éviter un bain de sang : « sa tache essentielle est que le sang ne coule plus en Algérie ». Il est ici question de la tache du gouvernement dont lui même est le plus haut placé. Il annonce clairement des ambitions pacifiques, et une volonté totale de paix malgré les désaccords actuels. Par la suite, il souligne son intention du respect des algériens et de leur culture en promettant l'égalité totale entre tous les algériens afin de maintenir des relations saines et fraternelle entre les deux régions. Cependant, il ne remet jamais en question le statut de l'Algérie face à la France et n'évoque jamais son indépendance.
II) Les faits de la journée et ses conséquences
(Regarder la vidéo)
dimanche 4 mars 2012
présentation des 1ére S1 groupe 2

Maya², Nabli & Tira (oui, en plus de notre penchant pour la littérature, nous partageons le même prénom..) 1°S1
vendredi 2 mars 2012

lundi 6 février 2012
I)la politique de François Mitterrand
Voici, un extrait du discours de François Mitterrand, dans la une de L’Écho d’Alger le 7 novembre 1954.
Ce discours fut prononcé quelque jours après l’insurrection du 1er Novembre. En effet pendant cette nuit une nouvelle organisation d’insurgés , le Front Libérateur National (FLN), provoquent des attentats simultanés et dévastent des fermes, écoles et gendarmeries dans plusieurs dizaine de régions comme les Aurès, Kabylie et Constantinois . Des attaques qui visaient les Européens d’Algérie, et qui auront fait environ 10 morts. À la suite de cette attentat, la présence du FLN se fera de plus en plus important, notamment en appelant la population Algérienne à se rebeller pour « reconquérir la liberté ».
Ce jour deviendras « La Toussaint Rouge » ou « La Toussaint Sanglante » .
C’est à la suite de ce drame que François Mitterrand, 1er ministre de l’intérieur et responsable de L’Algérie, depuis 1954 , tint son discours qui fut publié dans le quotidien L’Echo d’Alger : « L’Algérie, c’est la France. Et la France ne reconnaîtra pas chez elle d’autre autorité que la sienne. Le seul arbitre des différents entre les citoyens, c’est l’État. Le seul responsable de l’ordre, c’est l’État. Les meneurs ont-ils cru que l’opinion française se diviserait et finalement les laisserait agir à leur guise ? Ils ont alors oublié que derrière le gouvernement tous les Français, qu’ils soient de la Métropole ou de l’Algérie, se grouperaient pour défendre le bien commun, la terre commune, la République enfin. » Ce texte à souvent été traduit par «la seule négociation c’est la guerre ». Pourtant Mitterrand au début des années 1954, reste favorable à l’autonomie (interne) de l’Algérie comme il l’a été en 1952 pour la Tunisie et le Maroc. Cependant l’Algérie est une vieille région Française, et la majorité les politiciens de l’époque n’acceptent pas l’idée de l’indépendance tout comme F. Mitterrand. Dans l'histoire de la France, l'Algérie est une région ancienne de puis 1830, 30 ans avant la Savoie ! Ce qui pourrait expliquer l'attachement des français à l'Algérie, et leur refus de lui donner son indépendance. François Mitterrand décide alors de proposer des réformes :
- Une augmentation des investissements sociaux dans l'agriculture et l'éducation.
- Egalité entre citoyens ( Européens d'Algérie et musulmans )
Par la suite Mitterrand interdit aux généraux les bombes incendiaires, néanmoins il accepte l'envoie d' avions pour mitrailler les combattant du FLN et l'envoie de renfort parachutistes. Mais suite aux soulèvements du Front Libérateur National (FLN), Mitterrand décide de mettre fin à l’insurrection. Le FLN est devenu l'ennemie numéro 1, il ne faut pas prendre le risque que ces insurgés politise les indigènes. Pour cela les forces répriment sans nuances et tout suspect est désigné terroriste ! De plus pour faire taire le FLN l'armée sort les armes lourdes .
Mitterrand veut assainir la police d'Alger et décide de les échanger avec des « fonctionnaires vertueux », c'est la loi du 20 janvier 1955 . Mais cette reforme tombe en février car les Européens d'Algérie ne veulent pas que François Mitterrand s'immisce dans leurs commissariats. De plus dans le même mois le gouvernement de Pierre Mendes s'écroule .
Le FLN multiplie les attaques et les sabotages en provoquant de terribles massacres. Le 20 août 1955, le FLN lance une série d’attaques dans l’Est du pays. 39 villes et villages sont attaqués à midi ; ce sont les massacres de Philippeville et Aïn Abid . Suite à ce carnage des centaines de corps d'hommes, femmes et enfants sont retrouvés, ce sont tous des occidentaux. En réponse à ces événements, les forces Française répondre elles aussi par un massacre.. et des milliers de Musulmans sont abattus. Peu après le nombre de soldats double encore pour atteindre les 160 000 .
Le 1 février 1956, le front républicain gagne les élections. Guy Mollet devient Président du Conseil et s’entoure de François Mitterrand nommé ministre de l'Etat, chargé de la justice .
Le 15 février lors d'un conseil des ministres organisé par Robert Lacoste (le nouveau gouverneur) Francois Mitterrand répond oui à la question « Doit-on procéder à des exécutions capitales en Algérie ? ». Après ce conseil , le gouvernement demande à l'assemblé les pouvoirs spéciaux, et le 12 mars 1956 elle accorde les pouvoirs spéciaux à Robert Lacoste et aux militaires et les principe d’une justice républicaine sont bafoués à l'encontre de François Mitterrand. Suite à cette décision Pierre Mendès France démissionne .
II) Les actions du FLN et leur conséquence sur la politique Française et Algérienne
Ce mouvement est né en 1954 et s'est illustré lors des émeutes de novembre 1954 qui marquent le début de la guerre d'Algérie(voir ci dessus),celui-ci sera dirigé par Mr Ben Bella.
Le FLN est le principal acteur du déclenchement de la guerre d'Algérie et du courant révolutionnaire présent au sein de la population.
Ce mouvement possède également des forces armées baptisés ALN ( armée de libération nationale) et organisent des séries de guérillas en Algérie pour manifester leur mécontentement.
En effet en novembre 1954 ils organisent un attentat qui marquera le début de la guerre d'Algérie. Cette attentat sera sévèrement punis par une répression des forces françaises le 8 novembre.
Au début de l'année 1955,le nouveau ministre de la justice français ,François mitterand décide d'envoyer des gendarmes français regarnir les différents commissariats. Pour contrer cette politique, le FLN décide d'empêcher le gouvernement français a s'adapter a la situation tendue en Algérie,et décide d'organiser un mouvement de soulèvement musulmans et une « chasse a l'homme » dans des fermes voisines. Cela s'ensuivit par une sévère répression par les habitants européens. Dans le même temps,en France,le gouvernement de Pierre Mendes France tombe et cède la place au gouvernement socialiste Guy mollet qui,entre autre,a francois mitterand comme ministre de la justice.
Désormais le FLN possède une grande influence sur la population musulmanes et crée ainsi une tension entre les différentes populations algériennes et surtout entre les européens et les musulmans.
Lors de l'arrivée du gouvernement de gauche de Guy mollet en 1956, il y a déjà une grande tension en Algérie et qui pour certain ne peut que mener a la guerre (c'est le souhait du FLN )
Pour rétablir la paix ,le président du conseil Guy mollet n'a pas d'autre choix que d'affronter militairement le responsable de cette situation: c'est a dire le FLN.
Cette décision amènera plus de 400000 militaires français en Algérie. La guerre suit son cours et l'armée française utilise tout les moyens possibles pour rallier la population a leur cause:
-La torture est utilisé pour le démantèlement du FLN
-propagande
En 1957, le FLN est vaincu militairement a Alger par l'armée française mais les attentats et les guérillas continuent menés par des musulmans désespérés et partisans du FLN.
Malgré cette victoire le gouvernement ne trouvent pas de solution a la crise algérienne et cela débouche sur une remise en cause du gouvernement socialiste qui tombera en 1958.
cette crise aura pour conséquence le retour du générale de Gaulle au pouvoir qui proposera une paix au FLN mais ce n'est qu'en 1959 que de vrai négociation sont engagés et qui aboutiront au accords d'Evian en 1962.
Le FLN devient donc le premier parti algérien avec Ben Bella comme premier président de la république algérienne.
Frise récapitulative:
mardi 31 janvier 2012
Le 8 mai 1945 en Algérie
Le 8 mai 1945 en Algérie et les événements qui en découlent.
Le 8 mai 1945, l’Allemagne capitule, l’armistice est donc déclaré. Toutes les populations fêtent cet événement en allant dans les rues. En particulier à Paris où les Champs Elysées sont envahis de monde. Les colonies, qui participaient à l’effort de guerre pour leur métropole, célèbrent avec joie cette nouvelle. Cependant en Algérie, une partie des musulmans réclame à cette occasion l’indépendance. En effet, les Algériens estiment qu’après avoir aidé la France dans cette guerre en leur fournissant des matières premières et des hommes, s’être battu à ses côtés mais aussi avoir contribué à libérer la France de l’Allemagne, ces musulmans pensent mériter davantage de reconnaissance. Ils souhaitent avoir leurs propres droits sociaux, juridiques et politiques. Les Algériens sortent donc dans les rues des principales villes avec un nouveau drapeau qui deviendra le drapeau national de l’Algérie.
A Sétif et Guelma les manifestations tournent à l’émeute. A Sétif, un porte-drapeau algérien est tué par un policier. Le début de la révolte commence. De nombreux européens sont tués (102 morts environ) et encore plus d’Algériens, même si la France estime le nombre de morts de seulement 1500 par l’intermédiaire de Andrian Tixier. En revanche les services américains annonce 17 000 morts Algériens lors de ces manifestations.
La répression de la France ne tarde pas dans ces villes car les autorités françaises ont peur que ces révoltes enflamment toute l’Algérie. Celle-ci est le pivot de l’empire colonial français, ces répressions pourraient donner des idées aux autres colonies de la France.
Au lendemain de ces manifestations sanglantes le calme est revenu dans les villes, et l’insurrection est contenue dans celles-ci. En revanche dans les campagnes, les habitants ont eu vent des événements de Sétif et de Guelma, et se mettent à tout détruire : ils cassent et brûlent tout ce qui a un rapport avec l’empire colonial ; de plus ils tuent des français. C’est la raison pour laquelle ceux-ci prennent des armes pour se défendre et se protéger des Algériens.
Suite à ces événements la révolte française commence. Plus de 40 000 hommes sont mobilisés, ils bombardent des villages entiers. Un comité de salut public, illégal, est mis en place pour anéantir le complot arabe. Ce rassemblement réunis des français de toutes les couches et les tendances sociales et politiques.
En métropole dès le 9 mai la presse se fait échos de perturbations en Algérie, en ne parlant que des morts français, mais en aucun cas le drame de Sétif n’occupe la première page des journaux. En France au contraire on continue à célébrer la victoire sur les nazis.
Le 10 mai a lieu les funérailles des français tués lors des révoltes. A cette occasion De Gaulle prononce un discours où il exprime sa volonté de réprimer tout mouvement des arabes contre les français. Les grands colons réclament des armes et une répression impitoyable, ils exigent aussi la tête de Fehrat Abbas, qui est une autre figure du nationalisme algérien. A Sétif, l’armée a pris le contrôle de la ville. Sous la peur les habitants s’enferment chez eux, qu’ils soient français ou algériens. Un couvre feu est même mis en place. C’est un climat de terreur qui règne renforcer par la diffusion de certaines photos et surtout de celle du secrétaire du parti communiste ayant les mains broyées. Les armées, composées principalement de tireurs sénégalais et marocains, tiraient sur tout ce qui bougeaient, c’est a ce moment que, profitant de la situation, des pilleurs récupéraient les objets laisser dans les maisons vides. La légion étrangère a « nettoyé » l’Algérie sans procès ni aucune pitié. En métropole tous ces événements sont censurés même si certaines rumeurs sur la répression y arrivent malgré tout.
Le 20 mai, alors que l'armée débarque dans les villages de Sétif et regroupe quinze milles villageois sur la plage, les avions bombarde le rivage de la plage. Les tireurs algériens, ignorant ce qu’il s’est passé durant leur absence en Algérie, reviennent couvert de gloire. Après avoir été acclamés dans les rues d’Alger, les militaires algériens restent bloqués près d’une semaine dans la capitale sous les ordres de leurs supérieurs. Ceux-ci ne rentreront chez eux que le 24 mai. A Paris, l’écho de la répression se poursuit grâce notamment à la presse. En même temps, le ministère de l’intérieur français souhaite censurer le nombre de morts qui est déjà minimisé par rapport à la réalité. Adrian Tixier annonce, lui, 102 morts européens dans « Les événements du Constantinois », et 1500 morts algériens, cependant, les services américains annoncent, eux, 17000 morts algériens. Les anglais et les américains, pourtant au courant de ce drame, n’interviendront pas.
Pendant et après les années 1945, aucun pays , que se soit le Royaume Uni , Les Etats-Unis ou les Soviétiques , ne réagit , ni ne pose de questions à la France à propos des affaires algériennes. Ces pays veulent retrouver le statu quo d’avant guerre. Les premiers enjeux de la Guerre froide apparaissent déjà à ce moment, en effet la France est allié aux USA qui ne condamne pas les actes des français. La France quant à elle, a d’autres priorités que les insurrections dans les colonies. Elle doit rétablir avant tout l’autorité dans les territoires qui sont les siens.
En Algérie la « machine judicaire » est en marche : Les prisonniers de Sétif et de Gualma sont « jugés » en Novembre 1945. Leurs sentences seront atroces :
-10 à 15 ans de prison
- tortures
En Janvier 1945 le général De Gaulle démissionne de son poste. Ce même mois Hadji et Madhim sont libertés. Les Algériens enfermés en prison, ne bénéficieront que partiellement de l’armistice. En Algérie tout semble être rentrés dans l’ordre. Le Général Duval à dit : « je vous ai donné la paix pour 10 ans, si la France ne fait rien cela recommencera en pire et de façon irrémédiable.
La guerre d’Algérie à débuter durant cette période : en effet les Algériens n’ont plus confiance en la France. En effet si la paix semble rétablit, la déchirure entre algérien et français est irréparable. Suite à la répression les algériens rejoindront les partis nationalistes. En Algérie ont sait désormais que l’indépendance ne pourra s’acquérir que par une lutte armée. La décolonisation est un grand enjeu de l’après guerre ainsi pour les métropole conserver leurs colonies est primordial. La guerre d’Algérie éclatera en 1954 et durera jusqu’en 1962, année de l’indépendance algérienne.
Témoignage d’un algérien qui a vécu la répression :
Lahcene Bekhouche
« - Ils [les soldats français] nous ont emmenés sur le pont, ils nous ont attachés avec du fi de fer barbelé, le fil était tellement serré que le sang giclait, les traces sont toujours là [il montre ses chevilles où apparaissent les marques], c’était de la barbarie. Une fois qu’on a tous été attachés, l’un des gendarmes a dit à son collègue : « - Celui là, on le jette ? », l’autre a répondu – « oui ! ».
Alors, il en a jeté un par-dessus le pont. Il est passé à celui d’après en posant la même question : « on le jette ? – oui !! »
Il a fait un clin d’œil et la jeter par-dessus bord en le poussant avec son pied.
Puis mon tour est arrivé, aujourd’hui je ne comprends toujours pas pourquoi le lieutenant a eu pitié de moi. J’étais jeune à cette époque. Il a dit :
« Non non, le petit là, laissez le tranquille ! ». L’adjuvant a demandé à ce que l’on m’enlève les fils de fer barbelé. Il me les ont retirés et m’ont remis dans la camionnette. »
Ce témoignage atteste de l’horreur de la répression et de la faiblesse du « jugement » qui ne tient que d’un homme et de son humeur. Les Algériens resteront marqués à vie par ces épisodes de l’après guerre qui devaient être joyeux et qui ont tourné au drame.
http://www.toutlemaghreb.com/forums_/Coups_de_plumes/le_contraste_historique_du_8_mai_1945_sur_les_deux_rives_.php

Cette photo à été prise lors des manifestations, le 8 mai 1945, à Sétif. Sur ce cliché ont peut clairement apercevoir le « nouveau » drapeau Algérien crée spécialement pour cette occasion. Sur cette imagine on peur voir que les gens sont heureux de la victoire de la France contre le nazisme, même qu’en même temps la lutte pour l’indépendance est primordiale. Les manifestations étaient, à la base, calmes et pacifistes. L’émeute à Sétif a, en effet, commencé car un porte drapeau algérien avait refusé de baisser son drapeau alors que des officiers français le lui ordonnaient, les policiers lui ont donc tiré dessus ce qui à provoquer l’indignation des manifestants, pour la suite que l’on connaît.
mardi 24 janvier 2012
L'Immigration Algérienne en Lorraine
Introduction
I. Les conséquences de la première guerre mondiale
a) Durant la Première Guerre Mondiale
b) Dans les années 1920
c) Dans les années 1930
II. Les Conséquences de la seconde guerre mondiale
a) Pendant la seconde guerre mondial
Les Algériens ont été très surpris en arrivant en Moselle d'après-guerre : une région très froide, très marquée par la guerre, et où les gens parlaient peu le français! Beaucoup d'Algériens venus à cette époque ont appris l'Allemand ou le patois (platt).
Souvent ils venaient dans l'optique de rentrer vite en Algérie, mais certains ont finalement fait venir leurs femmes et se sont installés en famille en France. D'autres sont rentrés après une carrière plus ou moins longue.
Après la guerre, les conditions de vie en Moselle étaient rudes. Les Algériens étaient logés dans des baraques en bois très anciennes, les mêmes qui avaient servi juste avant à loger les prisonniers de guerre (russes, puis allemands). Ces baraquements ont été détruits par la suite, et remplacés par des foyers pour célibataires, où toutes les nationalités étaient mélangées. Les Algériens qui se mariaient ou amenaient leurs femmes grâce au regroupement familial dans les années 60, ont ensuite eu droit au logement de la mine comme les autres mineurs, des maisons de taille plus ou moins grande selon le nombre d'enfants.
Après la guerre, une partie des bâtiments français ont été détruits. Ce problème va engendrer une reconstruction de la France, ce qui aura pour conséquence de créer une demande de main d'oeuvre. Le bâtiment va donc faire appel encore une fois aux Algériens. Ces Algériens vont également être demandés dans les usines et les mines. Le mécanisme des Trente Glorieuses va faire que les Algériens vont pouvoir acquérir des emplois fixes. Ainsi, des Algériens vont décider soit de retourner dans leurs pays, soit de s'installer définitivement en France avec leur famille. Ils seront ensuite naturalisés par la suite.
c) Des Trente Glorieuses à aujourd'hui
